Le chanteur congolais Koffi Olomidé questionné sur l’avancée des rebelles, il a répondu : « Nous sommes tapés, on nous gifle, on fait de nous ce qu’on veut. J’ai vu les camions de ces gens-là, qui viennent tranquillement, et personne pour les en empêcher. J’ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J’ai des larmes ! Il n’y a pas de guerre. On nous traite comme des enfants. La guerre, c’est quand on tire ; nous, nous répliquons.
« L’Ukraine est en guerre. Zelensky se débrouille et lance même des bombes. Ces gens-là, les rebelles du M23, entrent et les habitants filment. Ils nous prennent notre pays. Nos mamans se plaignent. Est-ce qu’il y a quelqu’un pour les écouter ? Est-ce qu’un responsable ému peut changer quelque chose dans son comportement d’autorité ? Ça fait combien de temps que c’est comme ça ? Regardez même à Kinshasa. Regardez les embouteillages, les désordres routiers. Pourquoi il n’y a pas de sanctions ? »
L’administration Tshisekedi a fort peu apprécié non seulement la sortie de Koffi Olomide, mais aussi le journaliste qui l’interviewait a été sanctionné.
Koffi Olomidé a été convoqué pour s’expliquer devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication après son passage dans l’émission « Le Panier, the Morning Show », dans laquelle le chanteur n’était venu que pour la promotion de son nouvel album.
Quant à Jessy Kabasele, le journaliste présentateur qui animait l’émission, il a été reproché par la RTNC de n’avoir pas suffisamment réagi face aux propos de Koffi Olomidé.
Jessy Kabasele, ancien conseiller en communication du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, après une demande d’explication, il a été suspendu à titre préventif, et son émission « Le Panier, the Morning Show », n’est plus programmée à l’antenne jusqu’à nouvel ordre.
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